ENGIE et le biométhane de 2ème génération

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Engie travaille depuis plusieurs années à présent à la mise en place d’un biométhane dit de 2ième génération. Un nouveau biométhane qui permettrait à la fois d’alimenter le réseau gazier des villes, de faire varier les sources de matières premières nécessaires et de générer un nombre important d’emplois.

On connaissait le biométhane, cette nouvelle forme de méthane issue du réseau d’épuration des villes ou des déchets organiques en provenance des exploitations agricoles notamment. Il faudra désormais s’attendre à voir arriver dans un horizon proche le biométhane de deuxième génération, le biométhane 2G.

La différence avec le biométhane de première génération réside notamment dans l’origine de la matière organique nécessaire au procédé : la biomasse dite lignocellulosique. En clair, il sera désormais possible de transformer du bois ou de la paille en gaz vert. Ces intenses efforts en recherche et développement qu’Engie produit depuis quelques années et qui sont toujours en cours représenteront par ailleurs un autre bénéfice majeur pour l’environnement : celui de produire une énergie peu carbonée, et donc très faiblement émettrice de gaz à effet de serre. Une excellente nouvelle pour le développement d’une énergie propre et renouvelable, en accord parfait avec les nouvelles politiques actuelles ayant trait notamment à la Transition Energétique.

Un projet ambitieux aux retombées positives

Preuve qu’Engie s’implique intensément dans ce travail, le groupe énergétique français est investi dans le Projet GAYA. En substance, le projet GAYA réunit 11 partenaires industriels et scientifiques de France et d’Europe pour mener à bien la mise au point du biométhane 2G. Soutenu par l’ADEME, le projet GAYA est en train de mettre sur pied un important centre de recherche et développement dans la région de Lyon devrait permettre de lancer ce nouveau gaz vert à l’horizon 2020.

Et outre les avantages environnementaux du biométhane 2G, des bénéfices sociétaux et économiques sont également à escompter puisque non moins de 5 000 postes seraient à la clé pour la filière rien qu’en France avec également la naissance de nombreuses structures de tailles et d’activités différentes qui viendraient alors dynamiser le tissu entrepreneurial français.

Source de l’article Le gaz.fr | Auteur  | Le 21 septembre 2015